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cuisinesretrouvees.com

Le patrimoine des fiches-recettes de soeur Marie M. et autres cahiers culinaires occitans revisités

pointillés

Entrées • Allumettes au Parmesan• Salade de riz aux fonds d’artichauts• Timbale bicolore• Potage à la Samaritaine Plats • Escalopes sandwiches• Bouchées à la Reine• Langue de veau (sauce vinaigrette)• Chou farci à la châtelaine Dessert • Crème à la vanille• Galettes Bretonnes• Craquelinots• Pithiviers

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émission n°8 du mercredi 22 août 2007
Ecoutez l'émission
Et le quartier d'orange, en guise de spi !


Copyight Eric Cabanis
Avec des figues, pour les rochers !
Les figues gratinées de Yannick Delpech – Restaurant “L'amphytrion” à Toulouse.

A la saison, se procurer des figues fraîches. Oter le chapeau, farcir avec une crème d'amandes. Rajouter quelques grains de raisin frais, reposer le chapeau et grâtiner l'ensemble au four quelques minutes.
Plus des cerneaux de noix, "pour simuler les cailloux"


Copyright Eric Cabanis
Silence on goûte !
Qu’ils soient grands ou petits, les cuisiniers utilisent abondamment leurs dix doigts en cuisine. Pour tester, tâter, touiller, toucher, sans les doigts, point de salut. Sans les doigts, point de salut non plus pour les moines à table. Astreints à la règle du silence absolu à table voulu par Saint Benoît, ils se servaient de leurs dix doigts pour communiquer discrètement entre eux à la manière des plongeurs sous-marins, mais à l’aide d’un code différent. A Cluny, par exemple, et dans toutes ces dépendances sur le territoire français, le moine mettait le petit doigt devant la bouche pour demander le fromage à son voisin de table. Pour la sauce, il tournait son poing serré dans sa seconde main. Pour la moutarde, il posait la première phalange du petit doigt contre son pouce. Pour avoir le pain, de seigle, il dessinait un cercle mobile avec le pouce et les deux doigts les plus proches. Pour obtenir les bretzels, petits pains finement travaillés et largement usités dans les monastères dès le haut moyen age, le moine se devait de croiser les avant –bras.
Petits voiliers, grands naufrages !


Copyright G. Bouquillon
La légende aux trois soleils
"Il était une fois à Ingwiller, il y a bien longtemps, un boulanger qui se nommait « Dorebäck ». Il eut l'imprudence de critiquer une femme très puissante, la maîtresse du comte Jacques le Barbu. On l'enferma, le jugea, le condamna à être pendu au Bastberg. Mais, sur les instances de sa maîtresse, le comte finit par le grâcier sous condition. « Dorebäck » devait inventer et cuire un gâteau à travers lequel il serait possible de voir trois fois le soleil.

Or à cette époque vivait à Uttwiller un jeune homme nommé Jory et d'une force peu commune. Le comte le fit venir pour l'enrôler dans sa garde. Passant devant la prison, Jory entendit du fond de la geôle la plainte du pauvre boulanger. Alors, arrachant un barreau de fenêtre, il le tordit et lui donna la forme d'un bretzel avec ses trois trous.

C'est une idée de génie, pensa « Dorebäck ». Et aussitôt il fabriqua le gâteau à travers lequel on pouvait voir trois fois le soleil. Ce fut le prix de sa liberté. Le dimanche suivant qui était celui du « Messti », il fabriqua un grand nombre de bretzels et en offrit à tous les enfants de la commune pour célébrer sa sortie du cachot noir et le retour de la lumière dans son cœur.

Maintenant, quand vous savourez un bretzel - un vrai, pas de ceux qui ressemblent à des macaronis -, ayez une pensée pour le bon Jory et une autre pour le boulanger à la langue trop bien pendue."

source : http://www.ingwiller.com/PBCPPlayer.asp?ID=120160
Petits voiliers, petit voilier !


Copyright Aliera
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